Soutenance à titre posthume de la thèse de Doctorat en TIC du regretté :Mamadou Bagayogo le 19 avril 2024 à 10H00 ,à l’Amphi Ibn Khaldoun, SUP'COM 2.
Intitulée :Modélisation et évaluation d’une transmission radio dans la bande millimétrique
Président |
Pr. Neji Youssef |
SUP'COM |
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Rapporteurs |
Pr. Ali Gharsallah |
FST |
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Dr. Fethi Mejri |
FSB |
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Examinatrice |
Dr. Asma Ben Letaifa |
SUP'COM |
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Directrice de thèse |
Pr. Soumaya Hamouda |
FSB |
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Invitée |
Mme. Olfa Jammeli Jbel |
ANF |
Avec la demande sans cesse croissante des applications à haut débit dans le monde des réseaux sans fil, les limites de la 4G se sont fait très vite sentir. Les ondes millimétriques (mmW) ont été alors attribuées pour la première fois aux réseaux sans fil en raison de la bande passante multi giga hertz qu’elles offrent. Cependant, dès leurs attributions, les chercheurs se sont penchés sur une série de problématiques cruciales pour le bon fonctionnement des réseaux mobiles avec les mmW. Parmi celles-ci, la question de la propagation limitée des ondes mmW a occupé une place centrale. Ainsi, durant la décennie passée, différents auteurs ont travaillé sur différentes parties du système de transmission radio. Bien que de nombreuses contributions aient déjà été apportées à la modélisation du canal de propagation des bandes des fréquences mmW, les problèmes liés à l'adaptation des modèles de propagation du 3GPP et de l'UIT dans certains environnements subsistent. En effet, selon certaines études, les modèles de propagation de 3GPP/UIT fournissent des performances homogènes en matière d'affaiblissement sur le trajet pour les fréquences comprises entre 0,5 et 100 GHz. Pour régler ce problème, les opérateurs réseaux mobiles font une calibration des modèles standardisés pour les adapter à leur situation. Notre recherche, qui s’inscrit dans le cadre du projet de recherche national PRF2019D4P3, est motivée tout d'abord par le manque de mesures effectuées sur certaines fréquences mmW dans des régions particulières du monde comme l'Afrique du Nord définie par son relief aride. En second lieu, nous souhaitons régler le problème de calibration des modèles avec des modèles de propagation adaptés à tout type d’environnement.
Ainsi, dans cette thèse, un testbed est mis en place pour effectuer différentes études. Après une étude des sources de dégradation du signal, une nouvelle méthode (par simulation) d’optimisation de l'EVM des systèmes ayant de multiples sources de calibrations a été proposée. Les résultats ont montré une amélioration de 0,1 % de l'EVM du système par rapport aux anciennes méthodes d'optimisation de l'EVM du système. Par la suite, une campagne de mesures a été effectuée à 26 GHz en indoor, outdoor et outdoor to indoor. Après une première étude réalisée en utilisant les modèles classique CI et FI pour l’estimation du canal de propagation, une seconde étude a été faite en optimisant les deux modèles CI et FI. Notre approche consiste à ajouter de nouveaux paramètres au modèle CI et FI classique, tels que la hauteur des stations d'émission (TX) et de réception (RX), ainsi qu'un coefficient de correction. Les résultats obtenus montrent que le coefficient de correction ajouté aux deux modèles classiques réduit considérablement la différence entre les courbes des polarisations V-V et VH dans les conditions LOS et NLOS. Les résultats montrent également que les hauteurs des antennes TX et RX ajoutées aux modèles classiques ont une influence sur les résultats estimations.
Signal OFDM, 5G, optimisation du système, canal de propagation, 26 GHz, EVM du système
Maintenant, allez pousser vos propres limites et réussir!